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        Là aussi, c’est du  Tamiya, et, comme pour le MK I, ce n’est que du bonheur. Pas de  surprise particulière, tout s’assemble à merveille et le tube de  mastic peut continuer à sécher dans le tiroir.Les seuls ajouts  sont les durits de frein et les deux fils de l’IFF (Identification  Friend or Foe, identification ami ou ennemi) qui joignent le fuselage  aux extrémités des empennages.
 Ils sont réalisés en fil de pêche  de 0,08 mm.
 A noter, que le fil de la radio qui joignait le mat  d’antenne au sommet de la dérive a disparu. En effet, les  Britanniques sont passés de radios HF (Hight Frequencies, Hautes  fréquences) nécessitant une antenne filaire, aux radios VHF et UHF  (Very Hight Frequencies & Ultra Hight Frequencies) qui ne  nécessitaient plus qu’un mat d’antenne pour l’émission et la  réception.
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      | Cet avion, du n° 340  Squadron « Ile de France », piloté par le Commandant  Bernard Dupérier commandant du squadron, est représenté ici  portant les bandes d’identification de l’opération Jubilée.  Débarquement anglo-canadien qui a eu lieu à Dieppe le 19 août  1942.
 Commandant Bernard  Dupérier (biographie publiée dans le n°133 de la revue Icare)  
 Ingénieur de l’Ecole  technique d’aéronautique et de construct:ion automobile, est entré  dans l’Armée de l’Air en 1927.Ingénieur pilote d’essai  à la Société Française Aéronautique qui construisait les avions  Koolhoven, il effectue la campagne de France à la 32° escadre de  bombardement sur Bloch 200 et sur Douglas Boston DB 7.
 Après l’armistice, il  quitte la France pour rejoindre le Général de Gaulle en Angleterre  où il est affecté aux squadrons 242 et 615 de la R.A.F.
 Après avoir été  commandant du premier groupe de chasse français, au squadron 340  « Ile de France », il prend ensuite le commandement d’une  escadre britannique de Biggin Hill qui comprend le groupe « Alsace »  et le groupe néo-zélandais 485.
 En 1943, il prend le  commandement de l’escadre de chasse française comprenant les  groupes « Ile de France », « Alsace » et  « Cigognes ».
 Il est à noter qu’il  a été le seul officier supérieur français à être le commandant  d’une escadre de la R.A.F. En févier 1944, il est affecté à  l’état-major du Général Koening et effectue des missions  spéciales derrière les lignes allemandes après avoir été  parachuté en Bretagne.
 Hommage  au N° 340 squadron :
 Royal  Air Force N°340 Squadron (Free  French)
 alias
 Groupe  de chasse G.C  4/2 "Île de France" des FAFL (Forces Aériennes Françaises Libres)
 Initialement  créée le 20 Octobre 1941 par le général de Gaulle comme  "L'escadrille de chasse  Air-Marine" Groupe de Chasse  G.C 4/2, "Ile de France" au sein des Forces Aériennes  Françaises libres (FAFL) a défendu l'honneur de la France et ce  bien avant la recréation de l'Armée de l'Air en juillet 1943.Connue  au sein de la Royal Air Force sous le nom de N°340 Squadron (Free  French), l'Ile de France resta sous son contrôle tactique de  novembre 1941 à novembre 1945, d'où une organisation et un  équipement britannique (le personnel étant intégré à la RAF).
 Opération  Jubilée : En  1942, suite aux nombreux appels à l'aide de Staline, dont les  troupes sont submergées par les soldats allemands, les Alliés  envisagent de soulager un temps le front à l'est en lançant une  opération amphibie de faible envergure sur les côtes à l'ouest, ce  qui permettrait en plus de tester le Mur de l’Atlantique.  L'Angleterre apparaît ainsi comme un tremplin servant de base à  toute opération future.Très  rapidement, les Alliés mettent au point une opération militaire qui  vise principalement à tester les défenses allemandes qui font face  à l'Angleterre. Pour ce faire, 5000 Canadiens, 1100 Britanniques, 56  américains et 15 Français (France Libre) sont mis en alerte durant  l'été 1942.
 Cette  opération, si elle n'est pas destinée à remporter une victoire  décisive, doit cependant apporter des renseignements très  importants aux forces alliées en préparation d'un débarquement de  plus grande importance dans les mois qui suivent, toujours au  nord-ouest de l'Europe, alors également en cours de préparation  (Opération Overlord).
 L'objectif  des troupes alliées est simple : ils doivent débarquer à l'aube,  détruire des positions d'artillerie importantes, détruire un radar  et un aérodrome. Une fois ces actions réalisées, les troupes  débarquées, renforcées par différentes unités d'infanterie,  seraient alors réembarquées par la Marine alliée avec d'éventuels  prisonniers allemands.
 Le  18 août 1942 en soirée, près de 250 bâtiments de guerre  britanniques se dirigent vers les côtes du Nord de la France, en  direction de Dieppe. Le soutien aérien est assuré par la présence  de 58 escadrilles qui protègent le convoi.
 Si  l’opération terrestre a été un fiasco, les opérations aériennes  ont permis, pour la première fois, à la R.A.F. d’acquérir la  supériorité aérienne sur le théâtre d’opérations.
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