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Spitfire mk IXc
de Pierre Clostermann
AUTEUR: Logan MAQUETTE: Tamiya ECHELLE: 1/32
Impressions de montage

Cette maquette est fabuleuse, c’est un vrai bonheur à monter. Pas besoin de mastic, tout s'assemble au 1/100ème de mm. Les détails et les formes sont quasi parfaits. Seule la porte d'accès au cockpit et sa barre de désincarcération ne sont pas au niveau du reste de la maquette et ont été changées par deux pièces en résine. Les seuls autres ajouts ont été les câbles sur le moteur. Les codes d'identification et les cocardes ont étés peintes au pochoir.

Historique

On ne présente plus le Spitfire, avion mythique de la seconde guerre mondiale dont la version Mk IX a été la plus produite. La maquette représente un l'avion piloté en juin 44 par le célèbre as français des FAFL Pierre Clostermann alors qu'il était basé en France à Longues-sur-mer après le débarquement.

Pierre Clostermann (1921-2006) est le fils d'un diplomate d'origine alsacienne et lorraine en poste au Brésil. Il passe son brevet de pilote privé en 1937, puis entre au California Institute of Technology pour préparer un diplôme d'ingénieur aéronautique et son brevet de pilote de ligne. Il part en Angleterre en mars 1942 pour rejoindre les Forces aériennes françaises libres. Il est affecté en janvier 1943 sur Spitfire au 341 Squadron « Alsace », puis au Sqn 602 (septembre 1943), et enfin, sur Tempest, aux Squadrons 274 (mars 1945) et 56 (avril 1945) où il est commandant d'escadrille avec le grade de Wing Commander (lieutenant-colonel) et Group Captain (colonel) de la Royal Air Force. Il est démobilisé le 27 août 1945. Il servira plus tard pendant la guerre d'Algérie sur Broussard.

Pierre Clostermann a reçu la Croix de guerre avec 27 citations, ainsi que la DFC and bar, et de nombreuses autres décorations. Il reste jusqu'à sa mort l'homme « le plus décoré de France ».

Une polémique concernant le palmarès de Pierre Clostermann est apparue suite à la publication d'un livre où Christian-Jacques Ehrengardt, historien et éditeur aéronautique, qui a contesté les 33 victoires attribuées à Pierre Clostermann et ne lui en accorde que 12, « identifiées avec certitude ». Un procès en diffamation a condamné Christian-Jacques Ehrengardt et donné raison à Pierre Clostermann, qui en revendiquait personnellement 23 sur la base du tableau dressé le 1er novembre 1945 par le Fighter Command. On peut signaler au passage que le système de validation des victoires par la RAF était un des plus rigoureux et sévère qui soit à cette époque, avec notamment l'utilisation des cinémitrailleuses comme élément de preuve.