Impressions de montage
Il s’agit de la maquette Hasegawa au 1/48 qui, d’après ce que j’ai pu lire, est l’une des meilleures représentations de ce « casseur de chars ».Le montage s’est avéré agréable et facile. Du Haseg quoi !
Un peu de travail dans le cockpit, en particulier toute la forme derrière le siège qui demeure visible et qu’Hasegawa a omis.
Par goût personnel et devant l’abondante iconographie disponible, j’ai ouvert quelques compartiments. Ce qui m’a permis de scratcher la radio. C’est la partie qui m’a demandé le plus de travail. J’ai eu, un temps, le désir de scratcher le canon de 75 afin de faire un B3 mais j’ai renoncé.
La peinture a été faite avec les teintes Tamya et Prince August pour l’intérieur. Les photos ne le montrent pas mais j’ai un léger effet « peau d’orange ». Je ne m’attarde pas sur cette étape car c’est, à mon sens, la moins réussie. Ceci pour deux raisons, mon manque d’expérience de l’aérographe et l’absence de manomètre sur mon compresseur.
Les décals sont ceux de la boite que j’ai détouré au maximum et emprisonné entre deux couche de Klir. Puis une couche de vernis mat satiné en bombe de la marque Citadelle (n’oublions pas que je viens de la figurine…).
Je n’ai pas mis la Swatiska par éthique personnelle et l’antenne sera mise lorsque cet avion ira dans la vitrine.
Au final, beaucoup de plaisir sur cette maquette dont la qualité m’a permis de réaliser une pièce honorable malgré mon manque d’expérience.
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Historique de l'avion
Il s’agit d’un appareil de la 8.(Pz)/SG 1 basé à Kuban pendant l’été 1943, piloté par Rudolf-Heinz Ruffer.
Cet avion sera abandonné lors de la retraite allemande en 1944 et, sans doute, ferraillé par les russes. |