Yakovlev Yak-1B avion d'Yves Mahe du régiment Normandie |
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Commentaire de l'auteur sur la maquette et le montage: Il s’agit de ma deuxième réalisation. Le kit Accurate Miniatures est de très bonne facture, mais nécessite plus de « métier » que pour mon montage précédent. J’ai choisi de corser un peu les choses en m’initiant à quelques nouveautés pour moi, comme la photodécoupe (quelques poignées dans l’habitacle, les harnais, et les grilles du radiateur d’eau ainsi que son volet mobile) et le scratch (trappes de train, volet du radiateur d’huile, collimateur). La
pièce étant manquante dans la boîte, je n’ai eu d’autre choix
que de reconstituer moi-même la prise d’air du compresseur, à
l’emplanture de l’aile gauche, au moyen de Milliput et d’un
coton-tige… En conclusion, j’ai le sentiment d’avoir énormément progressé avec ce montage, et j’y ai pris beaucoup de plaisir. |
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Historique du pilote et de l'avion
Yves Mahé, né à Nantes le 21 novembre 1919, s’est engagé en octobre 1939 dans l’armée de l’Air, puis dans les FAFL dès juillet 1940, et a intégré le squadron 253 de la RAF en septembre 1941. Il pilote alors un Hurricane, et côtoie deux autres Français, Didier Béguin et Joseph Risso. Avec ses deux compatriotes, il fait partie du premier contingent de pilotes volontaires pour aller combattre sur le front de l’Est aux côtés des forces aériennes soviétiques, et arrive en URSS en novembre 1942. Le 13 avril 1943, il abat un Fw-190 au cours d’un long combat contre trois chasseurs ennemis. Le 7 mai, il effectue une mission de « straffing » sur un aérodrome allemand, et son « 29 » rentre très endommagé, hors d’état de repartir pour l’opération suivante. Mahé repère alors l’avion n° 16 dépourvu d’hélice, fait mettre en place celle de son propre avion et rejoint son escadrille qui a déjà décollé… Quelques minutes plus tard, il est touché par la DCA ennemie et est contraint de se poser en catastrophe. Blessé à la tête au cours de son atterrissage, il est recueilli par un groupe d’enfants ukrainiens, qui s’empressent de le livrer aux Allemands. Dès
lors, sa vie oscille entre de multiples tentatives d’évasion et
son incarcération dans divers camps de prisonniers, d’Ukraine en
Prusse, réussissant à survivre malgré sa condamnation à mort
décrétée en août 1944, en vivant clandestinement neuf mois durant
au sein même du camp de Mühlberg. Il ne sera définitivement sauvé
qu’à la libération du camp, fin avril 1945. |
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