page d'accueil  

MORANE-SAULNIER MS406
N° 231 (N593) « Le Vautour » 6ème escadrille du GC III/7
Sergent-Chef Morlot début 1940

AUTEUR: Tichot MAQUETTE:  MS406 Classic Airframe ECHELLE: 1/48
Impressions de montage

Si les dimensions de la maquette (longueur, envergure) correspondent à celles de l’avion, il n’en est malheureusement pas de même pour les formes. Celles si particulières du nez, qui font le charme de cet avion, n’ont pas été appréhendées correctement par le fabricant. De plus, le fuselage est beaucoup trop large. J’ai donc diminué la largeur de 3 mm au niveau du nez, de 4 mm au niveau de l’habitacle (c’est énorme pour l’échelle) et de 2 mm au niveau de la queue. Après cette chirurgie lourde, toutes les formes ont été reprises pour les rendre plus conformes aux photos.

Historique de l'avion

15 mai 1940, une journée « banale » de la bataille de France sur MS 406.

Le 14 mai 1940 est un jour faste pour le GC III/7. En effet il abat quatre Henschel 126 au cours de la même mission. Malheureusement, le lendemain, 15 mai, sera beaucoup plus dramatique pour le Groupe. La patrouille légère du matin, Adjudant Littolf, Lieutenant Challe attaque un peloton de 6 Do 215. Le Lieutenant Challe, après avoir incendié le moteur d’un Dornier 215, doit évacuer son avion en feu, une balle dans un poumon. Mais le pire est à venir. A 11 h 15, tout l’effectif du Groupe décolle, soit une patrouille triple (9 avions). Leur mission consiste à attaquer les bombardiers allemands qui pilonnent les troupes dans la région de Namur-Charleroi. 12 Messerschmitt 109 E fondent au-dessus de la patrouille et attaquent les MS 406. Une furieuse bagarre s’ensuit. Le Lieutenant Costey (n°837) et le Sergent-chef Morlot (n°231) sont abattus et tués dès le début, le Sergent Boyer est abattu et doit abandonner son avion (n°153) vers Charleroi, le Sergent-chef Moulène se pose en urgence près de Soisson, blessé au bras. Sur le chemin du retour, le Sergent Deshons (n°230) est à son tour abattu vers Reims, il est gravement blessé à la tête. Sur les 9 avions au départ, seuls 4 rentrent à Vitry. Une victoire probable est attribuée au Groupe sur un Bf 109.

Ils ont consenti au sacrifice suprême pour essayer d’endiguer l’invasion, ne les oublions pas !


pas-à-pas: