Impressions de montage

Il s’agit d’une maquette en « short run » comme on dit dans le milieu ce qui veut dire que la résine est fournie dans la boite mais qu’il va y avoir un travail assez conséquent. Ce qui fut le cas…
Ce montage s’adresse aux maquettistes plutôt aguerris aux différentes techniques.
Il faudra également prévoir une bonne documentation afin d’être en mesure de faire les modifications nécessaires. En effet, la notice de montage ne donne que l’essentiel. Je recommande en particulier l’ouvrage de Lucien Morareau. Un petit coup d’œil aux montages existants sur le net ou dans les revues spécialisées sera aussi d’un grand secours.

Historique de l'avion

Le Loire 130 est un hydravion de reconnaissance pouvant être amené à bombarder une cible potentielle (sous-marin par exemple). Ce projet prend sa source dans la tendance des années 30 à vouloir des « avions à tout faire ». Il a surtout équipé les grandes unités navales de la Royale puisqu’il était catapultable. Il existait une version coloniale pour les DOM-TOM avec quelques différences au niveau de la motorisation et de l’armement. Quelques exemplaires ont servi jusqu’à la fin du second conflit mondial.

Dès 1937 le Dunkerque embarque des hydravions Gourdou Leseure 812 qui forment le groupement tactique 7S4, soit « 7 » pour désigner l'hydraviation embarquée, « S » pour surveillance et « 4 » pour désigner un groupement dépendant des forces de l'Atlantique.
A compter du 1er octobre 1938, la numérotation change et devient HS2 (hydraviation, surveillance), le chiffre constituant simplement le rang de la formation parmi les groupements existants.
Le 1er juin 1939, l'instruction permanente n° 20 - Aéronautique de l'escadre de l'Atlantique fixe la répartition des hydravions embarqués sur le Dunkerque :
- escadrille H S 2 : deux hydravions Loire 130 codés H S 21 et HS 22;
- section H C 2 ("C" pour chasse) : un hydravion Loire 210, codé HC 27.
Les codes des appareils sont portés sous forme de numéros blancs sur fond bleu de France. En outre les appareils portent tous sur le fuselage l'insigne en vigueur depuis 1937 et représentant un tourelle de cuirassé (cf. figure).
Selon les ordres de l'état-major, cet insigne disparaît en mars 1940. Après l'attaque de Mers-el-Kébir, le 3 juillet de la même année, le Dunkerque ne mettra plus jamais d'hydravions en œuvre.

Mon choix s’est porté sur cet appareil pour deux raisons. Tout d’abord, toujours dans ma quête personnelle, il s’agit d’un des appareils sur lequel mon grand-père a pu être affecté en qualité de mécanicien naviguant. Ensuite, son allure anachronique d’engin « Jules Vernien » m’a profondément séduit. Comme disent les anglais, les bateaux volants…