Impressions de montage
La maquette Sinifer comporte une trentaine de pièces en résine plus deux verrières thermo formées permettant de réaliser l’avion sur son chariot.
La résine est de bonne qualité, sans bulles et les carottes de moulage se détachent facilement.
Le fuselage en deux parties, une partie avant et une partie arrière, s’assemble sans difficultés. En revanche, l’assemblage de ce fuselage sur l’aile, d’une seule pièce, nécessite ponçage et masticage pour que l’assemblage soit correct. C’est là la seule difficulté de ce modèle.
Malgré cette petite difficulté facilement surmontable, cette maquette est idéale pour s’initier à la résine.
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Historique
Dans les années précédant la guerre, la marine française pris conscience que sa flotte était dépourvue de couverture de chasse. Le seul porte-avions « Béarn » était beaucoup trop lent pour pouvoir fournir cette couverture. De nombreux bâtiments étant équipés de catapultes, il fut décidé de commander l’étude d’un hydravion de chasse qui permettrait de se débarrasser des avions de reconnaissance ennemis.
Deux industriels proposèrent un prototype. Potez avec le Potez 170 qui ne dépassa pas le stade de la maquette d’aménagement et Dewoitine qui construisit son HD 780 dans les usines de Bagnères-de-Bigorre.
Bien que complètement terminé, le prototype ne vola jamais. Equipé d’un moteur Hispano-Suiza HS 12Y51 de 1000 CV, il devait atteindre la vitesse maximale de 442 km/h à 2000 m.
Le projet fut abandonné pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, suite aux atermoiements de la marine qui s’intéressa un temps au dérivé embarqué D.790 qui devait équiper les futurs porte-avions « Joffre » et « Painlevé », puis qui, face à la pression des évènements, décida de s’équiper de chasseurs terrestres D.520. De plus, les usine Dewoitine de Bagnères-de-Bigorre devaient produire en priorité les D.550 et D.551. Enfin le moteur HS 12Y51 n’était pas produit en série. |