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DEWOITINE D-520
Avion d'Hubert de Salaberry
N°226 2 ème escadrille du GCI/3
Juin 1940


AUTEUR: Xan MAQUETTE:  D-520 Tamiya ECHELLE: 1/48

Impressions de montage


Historique de l'avion et du pilote

Je vous presente Hubert, Amédée, Charles, Henri,Vincent Irumberry de Salaberry surnommé « bebert » dans l'escadrille:

La bio est inspiré de celle plus complète que vous retrouverez dans l'excellent site « ciel de gloire »
http://www.cieldegloire.com/004_de_salaberry_h.php

Hubert de Salaberry est né le 13 juillet 1913. Il entre à l'école militaire de Versailles et en sort avec ses galons de Sous-Lieutenant en 1939. Affecté à la 3eme Escadre de Chasse, il est lâché sur MS 406 à Dijon avant de rejoindre, le 25 septembre 1939, la 2eme Escadrille du GC I/3 à Velaine-en-Haye, près de Nancy.

Entre septembre et décembre 1939 il réalise 15 missions de guerre mais ne remporte aucune victoire. Le 7 décembre, le Groupe rejoint Cannes en vue d'être équipé avec le nouveau chasseur Dewoitine D 520. Une partie des pilotes est dirigée vers Orléans où ils vont constituer une escadrille d'expérimentation. De nombreuses modifications devant être apportées aux appareils qui devaient initialement être livrés, les premiers exemplaires ne sont perçus qu'en janvier. Au cours de cette période, le Sous-Lieutenant Salaberry est breveté chef de patrouille. Les premiers D 520 "Bons de guerre" arrivent à la mi avril et à la date du 10 mai le groupe est entièrement équipé. Suite à l'attaque allemande, le Groupe est renvoyé dès le lendemain vers Wez-Yhuisy en faisant étape par Suippes.
C'est donc à bord du D520 n° 115 qu'il aborde la bataille de France, et qu'il obtient ses deux premières victoires, un Bf 109 et un He-111 le 14 mai.
C'est cet avion codé tout comme son MS406 « 8 » qui est le plus souvent représente en profil. Il arrive que l'on attribue cet avion à Parisse.
Cet erreur est du au fait que celui-ci s'écrase à bord de l'avion de de Salaberry le 15 mai, ce dernier étant parti à Cannes pour aller chercher le D-520 N°9.
Puis, il utilise régulièrement le n°226 dont je possède trois photos.
Il est également codé « 8 » et le numéro de série n'apparait pas sur la dérive.
C'est a bord de celui_ci qu'il traverse la méditerranée.
Malheureusement les trois photos en ma possession sont prisent à Oran, en juillet et l'appareil est bardé des marques d'armistice.

Je me suis posé la question de savoir si je devais faire la déco sur les photos ou celle de la bataille de France. Je me suis dis que s'il n'y avait pas de photos , c'est qu'ils avaient d'autres choses à faire que de poser. Et c'est quand même LA période cruciale de sa vie de pilote. La déco sera donc celle de Juin 1940.


pas-à-pas: Master 194