Historique de l'avion et du pilote
Je vous presente Hubert, Amédée, Charles, Henri,Vincent Irumberry de Salaberry surnommé « bebert » dans l'escadrille:
La bio est inspiré de celle plus complète que vous retrouverez dans l'excellent site « ciel de gloire »
http://www.cieldegloire.com/004_de_salaberry_h.php
Hubert de Salaberry est né le 13 juillet 1913. Il entre à l'école
militaire de Versailles et en sort avec ses galons de Sous-Lieutenant
en 1939. Affecté à la 3eme Escadre de Chasse, il est lâché sur MS 406 à
Dijon avant de rejoindre, le 25 septembre 1939, la 2eme Escadrille du
GC I/3 à Velaine-en-Haye, près de Nancy.
Entre septembre et décembre 1939 il réalise 15 missions de guerre mais
ne remporte aucune victoire. Le 7 décembre, le Groupe rejoint Cannes en
vue d'être équipé avec le nouveau chasseur Dewoitine D 520. Une partie
des pilotes est dirigée vers Orléans où ils vont constituer une
escadrille d'expérimentation. De nombreuses modifications devant être
apportées aux appareils qui devaient initialement être livrés, les
premiers exemplaires ne sont perçus qu'en janvier. Au cours de cette
période, le Sous-Lieutenant Salaberry est breveté chef de patrouille.
Les premiers D 520 "Bons de guerre" arrivent à la mi avril et à la date
du 10 mai le groupe est entièrement équipé. Suite à l'attaque
allemande, le Groupe est renvoyé dès le lendemain vers Wez-Yhuisy en
faisant étape par Suippes.
C'est donc à bord du D520 n° 115 qu'il aborde la bataille de France, et
qu'il obtient ses deux premières victoires, un Bf 109 et un He-111 le
14 mai.
C'est cet avion codé tout comme son MS406 « 8 » qui est le plus souvent
représente en profil. Il arrive que l'on attribue cet avion à Parisse.
Cet erreur est du au fait que celui-ci s'écrase à bord de l'avion de de
Salaberry le 15 mai, ce dernier étant parti à Cannes pour aller
chercher le D-520 N°9.
Puis, il utilise régulièrement le n°226 dont je possède trois photos.
Il est également codé « 8 » et le numéro de série n'apparait pas sur la dérive.
C'est a bord de celui_ci qu'il traverse la méditerranée.
Malheureusement les trois photos en ma possession sont prisent à Oran,
en juillet et l'appareil est bardé des marques d'armistice.
Je me suis posé la question de savoir si je devais faire la déco sur
les photos ou celle de la bataille de France. Je me suis dis que s'il
n'y avait pas de photos , c'est qu'ils avaient d'autres choses à faire
que de poser. Et c'est quand même LA période cruciale de sa vie de
pilote. La déco sera donc celle de Juin 1940.
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