Commentaire de l'auteur sur la maquette et le montage:
La maquette de base est excellente, mais on peut voir que j'y ai quand même apporté quelques modifications.
Le cockpit est un mélange de pièces d'origine, de résine Hi-Tech et de photo découpe Eduard.
Le radiateur ventral, la dérive de direction et les roues sont en résine Fab Flight.
Les gouvernes de profondeur et les ailerons en résine Hi-Tech.L'hélice en résine de chez POMK.
Les pipes d'échappement de chez Moskit.
Voilà pour les rajouts du commerce, passons à la chirurgie maison :
Les flancs du fuselage en arrière de l'habitacle sont concaves sur la
maquette alors qu'ils sont droits dans la réalité. J'ai donc poncé
jusqu'à obtenir la forme désirée puis j'ai refait la gravure en creux
qui avait disparu.
L'arrondi qui relie le pied de dérive au dos du fuselage est d'un rayon trop grand, là aussi ponçage et regravure.
La roulette de queue est désolidarisée de son axe, la protection en
cuir de cet axe est enlevée, car absente sur ce numéro.
Les évents d'évacuation d'air en arrière du moteur sont refaits en aluminium (emballage de tube de dentifrice).
Pour les ailes, la gravure de certains panneaux d'extrados est rebouchée à la ciano et regravée.
Toujours pour l'extrados, les tôles d'aile au niveau des ailerons et
des volets sont rallongées à la carte plastique.
Les amortisseurs des trains d'atterrissage sont raccourcis pour
représenter l'écrasement dû au poids de la machine (Tamiya les a
représentés entièrement détendus comme en vol); Les trappes sont
remplacées par de la photo découpe plus fine.
Enfin pour finir, la peau de la bête est rivetée.
Les cocardes, le numéro individuel de dérive (1 rouge dans rond blanc)
et les triangles (jaune, rouge, blanc) de l'écusson de la SPA 69 sont
peints au pochoir.
|
Historique de l'avion
L’avion
représenté est celui du Capitaine Bernard Challe commandant la 2ième
escadrille du Groupe de Chasse I/3, à Maux-Esbly en mai-juin 1940.
Fils
du Général Georges Challe mort à Verdun le 11 octobre 1917, il est le
second d’une fratrie de quatre garçons. Son frère aîné, Léon, fut
pilote dans l’entre deux guerres. Ses frères cadets, Maurice et Réne,
furent pilotes de chasse au Régiment Normandie –Niémen après avoir
rejoint les FAFL. Il participe à la bataille de France, comme
commandant de la 2ième escadrille du GC I/3 sur Dewoitine D520, au cour
de laquelle il obtient 7 victoires dont 4 homologuées.
Fin 1942, il entre à l’O.R.A. Organisation de la Résistance de l’Armée.
Arrêté et torturé par la Gestapo à Paris, il est déporté à Buchenwald.
Il revient de déportation, après guerre en très mauvaise condition
physique. |