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Amiot 170
AUTEUR: Stéphane guerrero
MAQUETTE: Mach2 + scratch
ECHELLE: 1/72
Historique de l'avion:

Parallèlement à l'Amiot 351/354, la maison Amiot souhaitait développer une variante hydravion de cette machine, qui aurait reçu la dénomination Amiot 170, reprenant ce numéro déjà utilisé pour des projets restés sans suite.

Les performances promettaient d'être très intéressantes puisque la vitesse maximale calculée était de 434 km/h, performance jusqu'alors jamais atteinte par aucun appareil de l'Aéronautique navale.

Malheureusement, des considérations politiques allaient sceller le sort de cet appareil prometteur... En effet, lors des nationalisations de l'industrie aéronautique en 1937, Félix Amiot avait refusé celle de la S.E.C.M. Par mesure de rétorsion, le gouvernement français allait réduire de manière importante les commandes dévolues à cet avionneur, privant par là l'Aéronautique Navale d'appareils qui auraient avantageusement remplacé les antédiluviens LeO.257 et 258, entre autres...


Montage de la maquette

Il y a un bon moment que l'idée de ce montage me trottait dans la tête. Je pouvais facilement à partir de la maquette Mach2 et avec un peu de travail personnel obtenir une reproduction de cet élégant projet d'hydravion.
Pour ce faire, il me fallait dans un premier temps écarter toutes les pièces qui ne seraient pas nécessaires à mon montage, c'est-à-dire, les plans de profondeur de la version monodérive, la (mono)dérive, les puits de train, les roues, la roulette de queue, les jambes de train et les moteurs, remplacés par des moulages résine maison, tout de même plus jolis que ceux d'origine.
Ne voulant pas passer trop de temps sur ce montage, je me suis limité à un habitacle "de la boîte", n'ajoutant que les harnais et remplaçant le tube du canon par du tube de seringue. Mise en peinture de l'habitacle majoritairement en bleu nuit, appareils radio, tableau de bord en noir, et un petit brossage à sec alu pour donner un peu de relief, mais vraiment de quoi souligner à peine toutes les arêtes. Puis fermeture du fuselage.
Affinage des bords de fuite des plans de profondeur par l'intérieur, rien d'exceptionnel, même pour du Mach2, n'en déplaise aux détracteurs de la marque.
Mise en croix, après avoir enlevé un peu de matière au plan de joint de l'extrados des ailes avec le fuselage afin de donner un peu de dièdre, insuffisant sans cela.
Puis, mise en place des plans de profondeur ainsi que des 2 dérives. Pose également des trappes de train, en position fermée, bien évidemment.
Pose des parties vitrées, polies au Miror et au papier essuie-tout.
Coulage des pièces en résine propres à réaliser la conversion, autrement dit, les 2 flotteurs, les mâts principaux, les 4 contrefiches et les 2 moteurs qui remplaceront avantageusement ceux fournis dans la boîte.
Mise en forme des flotteurs car ceux qui me servent de base sont ceux de l'Amiot 150 qui sont un peu plus volumineux. Il me suffit donc de tailler dans la masse pour arriver aux nouvelles formes. Les mâts et contrefiches seront eux aussi retravaillés.
Pose de renforts en laiton et CAP pour le collage des mâts sur les flotteurs et des flotteurs sous les ailes.
Il est nécessaire de modifier une hélice, sans quoi elles ne seraient pas supraconvergentes.
Le montage n'a pas nécessité trop de mastic, mais de petites bulles sur les flotteurs ont nécessité quelques retouches, un peu répétitives, mais finalement on en vient à bout!
Peinture! Pré-ombrage des lignes de structure qui s'avèrera vraiment très, très discret une fois la peinture achevée. Extrados en gris-bleu moyen, obtenu par les mélanges de diverses teintes Gunze (pour éviter les bouchages de l'aéro dûs aux teintes Lifecolor) et extrados en gris-bleu clair. Il s'avère au final que ce gris-bleu clair est trop bleu. Je reverrai mes mélanges dans mes montages futurs. Hélices peintes en noir satiné ainsi que les flotteurs sous la ligne de flottaison.
Une fois la peinture effectuée, j'ai passé une première couche de Klir.
Pour les décalques, cocardes d'ailes de la planche Mach2, ainsi que les drapeaux de dérives, inscriptions modifiées au feutre très fin. Cocardes de fuselage issues de la boîte à rabiot ainsi que les chiffres 3.
Ensuite, une autre couche de Klir pour fixer tout ce petit monde et enfin, une couche de vernis satiné Xtracrylic.

Et voilà, il peut rejoindre l'Amiot 150 et le NC.470 sur les étagères!